Les toxines qui s’accumulent dans l’organisme, favorisent la rétention des graisses et de l’eau dans les tissus. Une fois le corps nettoyé, le déstockage des graisses est plus aisé.
Au quotidien, le foie, la peau, les intestins, les reins et les poumons ont pour mission de nettoyer le corps des déchets qu’il fabrique et le polluent. Ces organes filtrent les substances toxiques endogènes, issus de l’alimentation, et leurs homologues exogènes, qui proviennent de l’extérieur (pollution, tabac ou pesticides).
Cette première étape accomplie, les « saletés organiques » sont évacuées par la sueur, l’air expiré, les selles et les urines. Sous réserve de ne pas les surcharger de travail par une mauvaise hygiène de vie, ces émonctoires veillent au bon fonctionnement du métabolisme. Dans le cas contraire, les abus en tous genres (nourriture trop riche, absence d’activité physique, consommation de tabac et/ou d’alcool…) ont raison de la mécanique. Produites en trop grande quantité par rapport à la capacité d’élimination, les toxines s’accumulent et favorisent la rétention des graisses et de l’eau dans les tissus. Tant que les organes d’assainissement ne sont pas « décrassés », toute tentative de perte de poids peut être vaine. L’objectif minceur est plus facilement atteint si une étape détox est mise en place. Elle consiste à suivre un préprogramme anti-rondeurs de quatre jours au plus, destiné à préparer le corps à déstocker ses graisses en stimulant les voies d’élimination rénales et hépatiques. Les fruits, les légumes et l’eau, à l’honneur, accompagnent des compléments alimentaires spécifiques. Les cures proposées en pharmacie sont formulées à base d’artichaut, de radis noir, de desmodium ou de thym pour stimuler la production de bile dans le foie. Pour favoriser les fonctions rénales, on mise sur le jus de bouleau, le frêne ou le pissenlit. À noter que ce dernier a l’avantage de présenter une action complète dans les processus de détoxification.