BES : M6 diffuse actuellement votre quatorzième saison de L’Amour est dans le pré. Selon vous, les attentes amoureuses ont-elles changé au fil des années ?
Karine Le Marchand : Je trouve qu’il y a au contraire une vraie constance dans la quête de l’amour sincère. Mais le postulat de l’émission est clair : il s’agit de personnes qui souffrent de solitude et qui ont un réel désir de rencontre. Même si nous rêvons de pouvoir augmenter le quota, nous ne suivons que quatorze agriculteurs célibataires par saison. Dans ce sens, ce n’est pas une émission sociétale à vocation de panel.
Avec cette émission, vous avez vu un nombre incalculable de couples se former. Auriez-vous un conseil à nous donner pour trouver l’amour ?
Impossible ! J’y ai déjà réfléchi et j’en ai d’ailleurs écrit un livre [L’Amour est tout près, NDLR]. Je donnais la parole à des spécialistes pour décortiquer les peurs, les blocages, les schémas répétitifs… Je souhaitais aider les lecteurs à comprendre les mécanismes qui les empêchent de rencontrer l’âme sœur ou d’être heureux en amour. Rien de plus. Je ne peux pas donner LA formule dans la mesure où les problématiques, les attentes, le passé, les névroses qui interviennent dans l’affect sont propres à chacun.
Quel que soit le thème de vos émissions, vous faites preuve d’un esprit d’analyse très aiguisé. Êtes-vous passée par la psychothérapie ou auriez-vous pu être psychothérapeute ?
Je pense que j’aurais été une piètre psychothérapeute. Je suis un peu trop cash et ce n’est pas forcément ce que l’on attend de son psy. En ce qui me concerne, je suis adepte de tout ce qui relève du développement personnel. J’ai suivi une psychothérapie, fait de l’EMDR [Eye Movement Desensitization and Reprocessing, NDLR], de l’hypnose… Comme j’aime les expériences, j’essaye volontiers les différentes disciplines d’accès au « mieux-être ».
Pensez-vous que ce sont ces « expériences » qui ont forgé votre empathie ?
Non. J’ai tendance à défendre la veuve et l’orphelin depuis que je suis toute petite. Cela vient peut-être du fait que je suis métisse dans une famille de blonds. J’ai toujours eu conscience de ce qu’est la différence, même si personnellement cela ne m’a jamais posé de problème. En revanche, j’ai eu autour de moi des personnes que la « différence » fragilisait et leur souffrance n’avait pas besoin d’être exprimée pour que je la ressente. De façon presque innée, je me suis mise à chercher des solutions et des mots apaisants, à vouloir les aider à conscientiser la douleur pour la mettre à distance. Ce pli-là est resté. Je pense que par la parole, on peut vraiment guérir beaucoup de choses.
Vous aimez votre rôle de confidente, de conseillère ?
Oui, je crois. Même si parfois il est un peu lourd émotionnellement. Il faut savoir prendre du recul, se « nettoyer », aussi… Chez moi, cela passe par la spiritualité. Je pense qu’il y a une forme de puissance au-dessus de nous, que nous avons des missions à accomplir sur Terre. Comme je suis très sensible aux énergies des gens et que je suis une éponge, il faut que je me nettoie, sinon j’absorbe tout, y compris les énergies négatives.
Les « missions » que vous évoquez visent-elles aussi bien l’humain que la planète ?
Oui. Mais en plus, en ce moment, le sujet qui me prend aux tripes concerne les enfants victimes de harcèlement scolaire ou sur les réseaux sociaux. Je ne peux pas rester sans rien faire quand je vois qu’il y a des gamins que cet enfer pousse au suicide. Je suis lasse de l’impunité des mineurs dans certaines situations. À ne pas agir, on est en train de créer un pays de monstres.
À travers l’émission Opération renaissance, vous vous êtes préoccupée des personnes souffrant de surpoids et d’obésité. Ce sujet vous a-t-il personnellement touché ?
J’ai en effet été confrontée à des problèmes de boulimie. À 20 ans, après avoir été mannequin, j’ai pris vingt kilos en six mois. Je connais bien le combat qu’il faut mener pour perdre du poids. C’est pourquoi je veille à ne pas en prendre. Je pratique le jeûne intermittent qui consiste à sauter le petit déjeuner. Une fois par an, je fais aussi une semaine de jeûne hydrique durant laquelle je n’ingère que de l’eau et des tisanes. Mon équilibre repose aussi sur le sport quotidien. Cela me pèse énormément quand je ne peux pas en faire pendant plusieurs jours. Je le paye cher au niveau de mon sommeil, de mon stress, de mon rapport à l’autre…
Votre programme de « vie saine » fait écho à l’éthique de Mium Lab, la marque de compléments alimentaires dont vous êtes la récente égérie…
Cela fait longtemps que je suis adepte des compléments alimentaires. Ils prennent une place folle dans ma valise quand je voyage ! [Rires] Je fais régulièrement des cures de spiruline, de vitamine D, etc., mais je reconnais que les gélules, par leur taille ou leur goût, sont parfois pénibles à avaler. En cela, le format « gomme » est beaucoup plus agréable. Lorsque Mium Lab m’a sollicitée, j’ai été séduite aussi bien par la qualité des produits que par l’éthique de la marque. Je suis fan de leurs cures Fer, Ménopause, Vitamine D, Cheveux & Ongles… Mais surtout des gummies pour le stress et le sommeil !
Stress et sommeil sont liés. Cette problématique ne vous quitte pas, même en vacances ?
Je suis hyperactive. Donc, ce n’est pas tellement le stress, mais plutôt les cogitations qui m’empêchent de dormir. Je rumine, mais pas seulement. Je réfléchis, je crée… Mon cerveau est en permanence en ébullition et c’est assez pénible. [Rires] Mais les compléments alimentaires sont là pour m’aider !
Cœurs à prendre
Fidèle à la tradition de l’émission, Karine Le Marchand nous a présenté au début de l’année les célibataires de la saison 2023. Après la diffusion des portraits des agriculteurs en quête d’amour, place au dénouement de leurs speed datings respectifs. Entre retournements de situation, coups de foudre et révélations, reste à découvrir qui d’Anaïs, de Baptiste, de Charles, de Christine et de leurs compères ont trouvé leur moitié. À vos postes !
L’Amour est dans le pré, tous les lundis à 21 h 10 sur M6.
Toit et moi
Meubles recyclés, matériaux non polluants, isolation thermique… Rénover ou construire un logement ultrachic et respectueux de la planète en même temps, c’est possible ! La preuve ? Karine Le Marchand nous la donne en partageant sa passion pour les maisons écoresponsables dans son émission éponyme. Tournés cet été pour être diffusés l’an prochain, les nouveaux épisodes du programme court (une minute chacun) redonnent la parole aux artisans engagés pour l’environnement et nous livrent les clés « travaux et déco » d’une maison 100 % écolo.
Ma maison écoresponsable, sur M6.
Karine Le Marchand a aussi créé un site internet sur la rénovation écochic : domainedesbellesames.fr