Le cuivre est un oligo(petit)élément indispensable à une multitude de réactions enzymatiques, à la structure des cellules (noyau et membrane) dont les globules rouges, pour lutter contre le stress oxydatif (facteur clé du vieillissement cellulaire) et l’inflammation, stimuler les réponses immunitaires. Or, comme le zinc notamment, il est naturellement présent dans l’organisme en quantité infime, de l’ordre de 100 mg chez un adulte ! Les réserves sont donc rapidement épuisées en situation inflammatoire, particulièrement en cas d’infection respiratoire virale ou bactérienne. Les apports conseillés sont de 1 à 2 mg par jour dès l’âge de 4 ans.
On peut en ingérer avec certains aliments : abats (avec une mention spéciale pour le foie de veau, 20 mg/100 g), fruits de mer, amandes, graines, céréales à base de son de blé, légumineuses ou produits céréaliers complets. On en trouve plus sûrement à bonnes doses dans les compléments alimentaires (Granions®, Oligosol). Le cuivre entre aussi dans la composition du cocktail de vitamines et minéraux proposé systématiquement, à vie, au décours d’une chirurgie bariatrique, dans l’obésité, où l’on réalise un court-circuit entre l’estomac et l’intestin qui limite l’absorption des aliments et, par conséquent, effet collatéral, des nutriments essentiels comme le cuivre.
Cerise sur ce gâteau, on sait encore que le cuivre intervient dans la formation du collagène et de l’élastine, composants de la peau, des ligaments et des cheveux (dont il contribue d’ailleurs à la pigmentation). Enfin, il protège de l’oxydation, facteur clé du vieillissement cellulaire.
