Les symptômes de l’endométriose qui doivent alerter

Les symptômes de l’endométriose qui doivent alerter
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« Qu’est-ce qu’une endométriose et qui est concerné ? Certains signes peuvent-ils alerter ? » Noura, 33 ans, Paris.

  Maladie hormono-dépendante mal connue, l’endométriose affecte environ 10 % des femmes et elle est retrouvée chez près de 40 % des femmes qui souffrent de douleurs chroniques pelviennes, en particulier au moment des règles. Elle se caractérise par la présence de tissu utérin (ou tissu endométrial) en dehors de la cavité utérine.

La formation de l’endométriose

L’endomètre est la muqueuse qui recouvre la face interne de la cavité utérine et dont les cellules réagissent aux hormones au cours du cycle menstruel. Normalement, son élimination se fait par voie vaginale via le cheminement des règles. Parfois, des fragments d’endomètre peuvent refluer vers le haut dans la cavité péritonéale et se fixer aux organes avoisinants (ovaires, trompes, vessie, utérus, intestins...). Les lésions évoluent sous forme de kystes, de tissu cicatriciel ou d’adhérences.  

Quand consulter et comment détecter l’endométriose ?

Les symptômes sont souvent banalisés. Par peur d’être incomprises, les femmes supportent leurs souffrances et leur handicap pendant une longue période avant de consulter un médecin. S’il suspecte une endométriose lors de la consultation, l’examen gynécologique est complété par une échographie permettant de repérer d’éventuelles lésions ovariennes. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) est un examen de référence capable de détecter des nodules de quelques millimètres et donc de porter un diagnostic très spécifique. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à consulter un gynécologue spécialisé dans la chirurgie de l’endométriose.