Le derme doit sa tenue aux fibroblastes, des cellules qui œuvrent chaque jour pour produire de l’élastine et du collagène, les deux protéines dont dépend la fermeté cutanée. Du moins jusqu’à ce que le renouvellement cellulaire entame sa décroissance, vers le vingtième anniversaire, âge auquel les premiers signes du vieillissement apparaissent. Le maintien de la peau accuse un second coup à la ménopause. Dépendante de l’activité ovarienne, la production d’œstrogènes et de progestérone cesse en même temps que les règles. Dès lors, ces hormones ne sont plus là pour aider le derme à maintenir son épaisseur et son moelleux. À son tour, cette carence se répercute sur la qualité de la peau. Le derme, de moins en moins dense, s’affaisse comme un matelas. Tel un drap qui le recouvre, l’épiderme, qui n’est plus aussi bien soutenu, se relâche, s’assèche et se ride. Même s’il ne peut être stoppé, il est possible de freiner ce processus naturel par l’apport d’actifs cosmétiques. En crème ou en sérum, les soins dits « raffermissants » ont pour mission de stimuler le métabolisme cellulaire. Le plus souvent issues de végétaux, les molécules qu’ils contiennent agissent en profondeur sur la matrice – le tissu de soutien – en reboostant la synthèse de l’élastine et du collagène. Qu’ils soient destinés à redessiner l’ovale du visage, remodeler les fesses et les cuisses ou regalber l’arrondi des seins, ces produits ne peuvent accomplir de miracles seuls. Leurs prouesses s’inscrivent dans un programme global qui associe le sport pour la tonicité musculaire à une hygiène de vie limitant les détracteurs de fermeté : prise ou perte de poids rapide, abus de soleil et de tabac, alimentation déséquilibrée…