Lorsqu’on adopte un chiot, il est important de consulter un vétérinaire afin de déterminer la nourriture à privilégier et les quantités. En effet, contrairement au chat qui s’autorégule et pour lequel une alimentation « à volonté » convient le plus souvent, le chien doit être nourri à heures fixes et en quantités contrôlées. Cela permet de limiter les risques de quémandage permanent et d’obésité. En général, le chiot a besoin de trois à quatre repas par jour jusqu’à 6 mois, deux à trois jusqu’à l’âge de 1 an puis, par la suite, de deux par jour. Le vétérinaire évalue en fonction de l’âge, de la race et de l’activité de votre animal les quantités à lui donner. Par exemple, un chien qui a une activité physique importante a de plus grands besoins en matières grasses, la quantité de protéines devant alors être proportionnellement augmentée. Parmi le large panel de produits disponibles, le vétérinaire vous orientera vers une nourriture de bonne qualité, riche en fibres, en vitamines et en minéraux, avec une proportion de protéines et de matières grasses suffisante (respectivement 30 à 35 % et au moins 5 %), et avec un rapport oméga 3/oméga 6 équilibré. Il faut aussi faire attention aux récompenses alimentaires que vous donnez à votre animal : elles ne doivent pas représenter plus de 10 % de la ration énergétique journalière. Enfin, si votre chien a du mal à se réguler seul et semble affamé en permanence, vous pouvez mettre ses croquettes dans une gamelle dite « antiglouton », ce qui va l’obliger à aller les chercher une à une, et donc à prendre son temps pour manger.
Quid du régime Barf ?
Le régime Barf, pour « biologically appropriate raw food » ou, en français, « nourriture crue biologiquement appropriée », est à la mode et certains propriétaires canins s’y essaient. Pourtant, ce type d’alimentation n’est pas sans risques. Le régime Barf peut être à l’origine de carences en vitamines et en oligoéléments, et d’une altération du microbiote intestinal. La nourriture crue expose en outre le chien à des infections bactériennes et parasitaires, dont certaines peuvent être transmises à l’homme. Enfin, l’ingestion d’os, favorisée par ce régime, peut entraîner une constipation ou encore une perforation intestinale.
Il est tout à fait possible d’envisager un régime Barf, mais uniquement en respectant des règles d’hygiène rigoureuses et avec un suivi vétérinaire régulier.