Quand l’attention, la concentration et la mémorisation sont moins performantes, sommeil et anxiété doivent être soignés et des nootropiques peuvent venir soutenir les fonctions cognitives.
Pour savoir comment améliorer sa mémoire, il faut d’abord comprendre comment elle fonctionne. À l’image du disque dur d’un ordinateur équipé de multiples microprocesseurs, le cerveau compte plusieurs réseaux neuronaux interconnectés, répartis dans différentes zones cérébrales. C’est grâce à leurs fonctionnalités que toutes les informations provenant de l’extérieur peuvent au quotidien être intégrées, conservées et restituées selon les besoins ou les situations.
Les capacités d’encodage, de stockage et de rappel varient d’un individu à un autre, voire d’une période à une autre chez une même personne. Il arrive que dans certaines situations (stress, insomnies, carences en nutriments, traitement médical), l’attention, la concentration et la mémorisation soient moins performantes. « Booster » sa mémoire consiste alors à offrir un terrain favorable aux diverses connexions des neurones. Et comme le sommeil permet de fixer les souvenirs, il faut s’assurer que ce dernier soit de qualité. Des compléments alimentaires à base de mélatonine, de valériane et/ou de rhodiole, que l’on trouve en pharmacie, sont indiqués pour mieux dormir et réduire les états d’anxiété. Un autre coup de pouce peut être donné par des substances naturelles dites nootropiques pour augmenter les fonctions cognitives et les facultés mentales. Vendues elles aussi en officine, les plus connues sont le ginseng et le ginkgo biloba. Côté alimentation, la consommation d’oméga 3 (poissons gras, huile de noix ou de colza) renforce la résistance du système nerveux.