Une peau dite « sensible » réagit à tous les facteurs tolérés par les épidermes normaux, dotés d’une barrière cutanée efficace. Chez les peaux sensibles, cette barrière est altérée pour diverses raisons (environnement, fatigue, fluctuations hormonales, etc.), ce qui induit un seuil de réactivité bas et expose l’épiderme à des phénomènes inflammatoires (plaques, picotements, rougeurs, etc.) appelés « irritations subjectives ». La réponse apportée à ces réactions allergiques est essentiellement cosmétique. Il faut en effet s’orienter vers des produits de soin et de maquillage spécifiques. Le but étant d’éviter tout contact avec des molécules non tolérées, les fards, fonds de teint, mascaras, rouges à lèvres, blush et autres, doivent être exempts d’actifs chimiques, qu’il s’agisse de parfums de synthèse, de pigments colorants ou de conservateurs. Seul le maquillage, classique ou bio, vendu en pharmacie peut le garantir : formulé spécialement pour les peaux sensibles, il coche toutes les cases de la sécurité en étant hypoallergénique, testé sous contrôle dermatologique, non comédogène, riche en agents hydratants, anti-inflammatoires et antioxydants. Nécessaire à l’achat, cette charte de fiabilité n’évite toutefois pas les mauvaises surprises. Par sécurité, mieux vaut toujours faire un test en appliquant le produit sur une petite zone et attendre 24 heures pour s’assurer qu’il est bien toléré. L’autre mesure de prudence concerne la conservation de la qualité hypoallergénique du produit. Cela commence par le respect du délai d’utilisation précisé au dos de l’emballage. Car au-delà, les actifs peuvent s’oxyder et provoquer des réactions cutanées.