Lorsqu’il est question du sommeil et de ses troubles, la charge mentale et le stress qui les accompagnent ne justifient pas tout. Il se peut en effet que certaines habitudes, même d’apparence anodine, soient responsables d’insomnies, de difficultés d’endormissement et/ou de réveils nocturnes. Tenir un journal du sommeil va permettre de rectifier le tir en identifiant tout ce qui est susceptible de tenir Morphée à distance. Concrètement, cela consiste à consigner dans un carnet ou sur un tableau (à télécharger par exemple sur reseau-morphee.fr) tout ce qui a un rapport direct ou non avec le sommeil. Heure du coucher et de l’endormissement, nombre d’heures de sommeil et nombre de réveils, qualité du réveil, état de fatigue, coups de pompe dans la journée, activités du soir type sport, écrans, repas lourds ou légers, sexe, etc. En listant scrupuleusement ces informations pendant deux ou trois semaines, des récurrences entre les habitudes journalières et leur incidence sur la qualité du sommeil peuvent clairement apparaître. On peut constater que trop d’écrans empêche systématiquement l’endormissement. À l’inverse, on peut aussi se rendre compte qu’un temps de lecture avant d’éteindre la lumière augure d’une journée attaquée du bon pied. Une fois tout cela mis en lumière, il devient plus facile de rectifier le tir et de troquer progressivement les mauvais comportements contre les bons. Si les troubles persistent malgré la mise en place de nouvelles habitudes, mieux vaut ne pas attendre pour consulter un professionnel de santé, et lui montrer votre journal du sommeil.