Sur le visage ou sur le corps, une lésion réclame quelques attentions pour se faire oublier au plus vite…
Brûlée, victime d’acné sévère, déchirée accidentellement ou coupée par nécessité lors d’une opération chirurgicale… Une peau abîmée pour une raison ou pour une autre entame rapidement son processus naturel de réparation. Le but ? Se régénérer vite pour éviter que des agents infectieux extérieurs pénètrent dans l’organisme. Les cellules cutanées se mobilisent alors à l’endroit de la plaie. Elles se multiplient comme pour combler une brèche et reconstituent ainsi les tissus endommagés. Selon la surface ou la profondeur de la plaie, l’endroit où elle se situe et la constitution de chacun, le processus de cicatrisation est plus ou moins long et homogène. Voilà pourquoi toutes les traces laissées par les ouvertures de la peau ne sont pas identiques. Cependant, le code de conduite à avoir à l’égard des cicatrices est le même pour tout le monde. Il faut tout mettre en œuvre pour favoriser le processus de réparation et faire en sorte ce qu’il reste de la lésion soit le plus discret possible.
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Le temps de la croûte
La première étape du processus de cicatrisation consiste à irriguer de nouveau les tissus. Là où ils ont été entaillés, de petits vaisseaux sanguins se forment à partir des préexistants. Le sang affluant par ces nouveaux vaisseaux forme une croûte de protection. C’est en dessous de cette petite carapace, à l’abri des bactéries extérieures, que la peau va pouvoir se reconstituer. Il est donc très important d’attendre que la croûte tombe toute seule, signifiant par là que la peau en dessous est prête. Sous peine de ralentir la réparation et d’obtenir une cicatrice indélébile à sa place, il ne faut jamais arracher une croûte prématurément, ou la faire tomber en la ramollissant dans l’eau d’un bain.À lire aussi :