Quelles vacances pour les sextoys ?

  Sur les 30 % de nos compatriotes qui entretiennent désormais des relations étroites avec leur(s) sextoy(s), nombreux sont ceux qui choisiront cet été une destination lointaine comme lieu de villégiature. Seulement voilà : pour faire rimer érotisme avec exotisme, ces petits objets de plaisir doivent se glisser dans la valise et, de facto, franchir les douanes. Et là, ça peut coincer. Mieux vaut savoir en effet que certains pays voient d’un très mauvais œil l’arrivée de jouets sexuels sur leur sol. En effet, l'Inde, les Émirats arabes, le Vietnam, la Thaïlande, l’Arabie Saoudite, les Maldives et plusieurs états américains comme l’Alabama rangent les vibros, gods, boules de geisha et autres friandises orgasmiques dans la catégorie du matériel pornographique illégal. Quant aux menottes, fouets et cordes de bondage, même combat qu’avec les armes à feux et les explosifs. Résultat, si l’on veut éviter, au mieux, de se les faire confisquer, au pire, d’avoir une amende ou de se retrouver derrière les barreaux, on a tout intérêt à consulter le site France Diplomatie avant d’acheter son billet. Un clic sur www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs permet de connaître les mesures imposées dans chaque pays.  

Les bons compromis

Avis à ceux et celles qui ne souhaitent ni renoncer à leur sextoy ni à leur destination de vacances. Il est alors conseillé de choisir des objets de petites tailles, de les mettre dans la valise enregistrée en soute et non dans le bagage à main, de les ranger si possible dans leur emballage d’origine ou à défaut, de les glisser dans un sac plastique en y collant l’étiquette « sextoy » écrite à la main. Enfin, si on veut emmener à tout prix son vibro, le silence est alors d’or. Il faut absolument penser à retirer les piles avant d’embarquer – ça évite qu’il se déclenche inopinément – ou opter pour des modèles type We-Vibe Melt, équipés de la fonction « mode avion ».