Soins visage et corps, shampooings, dentifrices, déodorants… Une nouvelle vague de produits solides déferle dans nos trousses beauté. Qu’a-t-on à y gagner ?
Jusque-là, les cosmétiques solides se limitaient aux pains de savon. Le souci du « zéro déchet » s’imposant dans les consciences, les marques évoluent aujourd’hui à grands pas. Après avoir revisité les packagings et remplacé le plastique par des matériaux recyclables et/ou biodégradables, elles élargissent à présent leur champ d’actions écoresponsables en lançant une nouvelle tendance de soins majoritairement naturels. Qu’il s’agisse de soins pour le visage, de dentifrices, de shampooings ou de déodorants, l’eau a disparu des formulations pour laisser plus de place à la santé de notre peau, de notre porte-monnaie et de la planète. Bienvenue aux produits solides !
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Histoire d’eau
Sans les 90 % d’eau qu’ils contiennent aujourd’hui en moyenne dans leur formulation, nos onguents de beauté ressembleraient encore aux pommades cosmétiques bien grasses et bien épaisses de nos aïeules. Merci donc à l’industrie d’avoir œuvré pour notre confort cutané et conçu des émulsions fluides et légères à souhait. Le hic, c’est que l’eau est un bouillon de culture en puissance. Dans les pots et les flacons, les fabricants ont empêché les textures d’avarier en ajoutant des conservateurs chimiques. Second hic : ces derniers se sont révélés préjudiciables pour la peau comme pour l’environnement. À ce double problème dermato-écologique, plusieurs marques répondent désormais par une solution : proposer des produits lyophilisés et compacts fabriqués à partir de composants naturels.À lire aussi :
Le juste prix
À l’achat, un produit solide peut sembler plus cher que son jumeau liquide. Mais quand on sait qu’un seul bloc de shampooing, de dentifrice ou de crème équivaut à la quantité contenue dans trois flacons, tubes et pots de sa version diluée, le bénéfice financier est évident.
Concentrés de bienfaits
Que reste-t-il du produit une fois que son volume d’eau a été retiré ? Réponse : tous les autres ingrédients qui le composent d’ordinaire mais de façon plus concentrée. Par ailleurs, si les cosmétiques solides sont exempts de parabènes, d’OGM, de sulfates ou autres actifs issus de la pétrochimie, ils ne sont obligés d’aucune autre contrainte de composition. Autrement dit, les matières premières utilisées sont garanties naturelles même si elles ne sont pas forcément bio ou vegan.À lire aussi :