« Quel est le meilleur collagène cosmétique ? » Aurélie, 31 ans

Comme l’élastine, le collagène est une protéine indispensable au maintien de la peau. Synthétisé par les cellules appelées « fibroblastes », il confère aux tissus cutanés leur résistance et permet leur cicatrisation lorsqu’ils sont endommagés. Mais avec l’âge et la décroissance du renouvellement cellulaire, sa quantité se raréfie (- 1 % par an) dans la matrice extracellulaire. Cette carence provoque une perte de fermeté et laisse les rides s’installer. C’est en connaissance de cause que le marché de la dermocosmétique a largement adopté le collagène dans ses compléments alimentaires et soins topiques anti-âge. Dans cette offre à choix multiples, le premier critère de sélection à considérer est l’actif lui-même. Quel que soit le conditionnement, le collagène à privilégier doit être hydrolysé, c’est-à-dire préalablement travaillé avec des enzymes pour être décomposé en petites molécules, des peptides de collagène, plus facilement absorbables par la peau. Quant à la provenance de la matière première, elle est soit d’origine bovine (extrait des tissus conjonctifs du bétail), soit d’origine marine (écailles, peau et arêtes de poissons). Les produits estampillés « collagène végétal » ou « collagène vegan » contiennent des glycoprotéines extraites de levures aux propriétés similaires à celles du collagène animal. Plus onéreux mais aussi plus efficace que son pendant bovin, l’hydrolysat de collagène marin est mieux assimilé par la peau. Il est par ailleurs plus riche en acides aminés proline et glycine, deux acteurs phares de la production de fibres de collagène dans le corps.