La méditation pleine conscience

   

Prendre conscience et se recentrer

En résumé, côté technique, ça donne ça : on s’arrête un instant ; on prend conscience de ce qu’il se passe autour de nous là maintenant, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de soi : notre souffle, notre corps, ce qu’on pense et ressent ; on prend conscience de la nature des choses avec bienveillance et sans jugement …  Ce que ça apporte ? Une façon de restaurer progressivement une relation saine et bienveillante avec notre moi, de commencer à nous sentir moins aliénés et isolés (des autres et de nous-mêmes), et de reprendre contact avec notre sagesse intuitive profonde et notre réactivité. Plus trivialement, notre bien-être est boosté, le bonheur à nos pieds. On pourrait résumer en disant que c’est une méthode de recentrage et de pacification.  

A l’origine, une technique bouddhiste, aujourd’hui une utilisation thérapeutique

Pour éviter toute confusion et épargner à la pleine conscience de rejoindre la case des pratiques mystico-new age, on écoute Christophe André qui explique que cette pleine conscience est la version laïque de la méditation bouddhiste. Un certain Jon Kabat-Zinn, biologiste américain, a eu l’intuition que cette pratique religieuse pourrait être adaptée en outil d’équilibrage. Restait à laïciser et simplifier cette démarche.  Jon Kabat-Zinn l’a fait et l’a nommé « Mindfulness-Based Stress Reduction » (MBSR), plus souvent appelé « Mindfulness » ou, en français, « pleine conscience ». Il fallait y ajouter une validation scientifique. Or, aujourd’hui, ce sont des dizaines d’études qui montrent les aspects positifs de l’utilisation thérapeutique de la pleine conscience. Mais attention, on n’a pas dit que c’était le bonheur assuré en un claquement de doigt. Ça demande de l’entrainement, de la persévérance, de l’endurance, de la régularité et du temps.