Dans le processus de digestion, la nourriture ingérée est d’abord transformée par l’estomac en une sorte de bouillie épaisse. Celle-ci, appelée « chyme », passe ensuite dans l’intestin grêle, lequel est chargé d’en absorber les nutriments. Une fois le tri effectué, la matière alimentaire arrive sous forme liquide dans le côlon – ou gros intestin –, où elle est « lyophilisée » pour être convertie en matière fécale puis stockée avant d’être expulsée. Il faut savoir que même lorsque le transit fonctionne à merveille, il reste toujours quelques résidus de selles sur les parois du côlon. Là, les particules d’excréments macèrent, s’agglomèrent et se chargent en toxines. Sous réserve de trop s’accumuler, les déchets peuvent provoquer des maux qui vont de la simple aérophagie à la constipation chronique en passant par la fatigue, les migraines, la rétention d’eau, l’eczéma, etc. Voilà pourquoi depuis l’Antiquité, le nettoyage du côlon est préconisé aussi bien à titre préventif que curatif. Pour ce faire, plusieurs méthodes sont aujourd’hui possibles. La plus simple et naturelle est de privilégier les légumes verts et les fruits dans l’assiette. Sont aussi bienvenues les tisanes au gingembre ou à l’artichaut. Sous forme de gélules et sur conseil du pharmacien, il est possible de faire des cures de compléments alimentaires à base de plantes détox comme le pissenlit, la fleur de sureau, le romarin ou encore l’ortie. Dans certains cas, le recours à un lavement intestinal peut être nécessaire. Il s’agit d’introduire de l’eau dans le rectum pour favoriser la défécation. Pour éviter que ce procédé soit mal ou trop utilisé, mieux vaut le pratiquer chez un thérapeute.