Comment reconnaître les symptômes d’un AVC ?

Comment reconnaître les symptômes d’un AVC ?
Partager, imprimer cet article :
Par
Publié le
« Comment survient un AVC et comment réagir ? » Mathilde, 53 ans
  Un accident vasculaire cérébral (AVC) correspond à l’ensemble des lésions neurologiques liées à l’obstruction ou à la rupture des vaisseaux responsables de l’irrigation du cerveau. Les origines sont multiples et les symptômes dépendent de la durée de l’ischémie (en cas d’obstruction) ou de l’importance de l’hémorragie (en cas de rupture) et de la localisation

Reconnaître les symptômes d’un AVC ?

Certaines personnes sont plus à risque (hypertendus, coronariens, gros fumeurs, diabétiques…) mais tout le monde est concerné. Il est primordial de connaître les signes caractéristiques d’un AVC.
  • Une paralysie, une faiblesse ou un engourdissement d'une partie ou de la moitié du corps
  • Une déformation de la bouche, des difficultés à parler
  • Une perte de la vision d’un œil
  • Des troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
  • Une céphalée atroce inhabituelle

Journée mondiale de l’AVC le 29 octobre

À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) et la Fédération Nationale France AVC se mobilisent pour alerter la population sur les facteurs de risque et les mesures préventives permettant de réduire de 80 % le risque de survenue d’AVC.

90% des risques d’AVC dépendent de 10 facteurs de risque modifiables :

  1. L’hypertension artérielle

  2. Le tabagisme

  3. Le rapport taille-tour de hanche élevé

  4. La sédentarité

  5. L’alimentation défavorable à la santé

  6. Le cholestérol

  7. Les facteurs psycho-sociaux (stress, dépression, évènements de la vie)

  8. Les causes cardiaques (troubles du rythme cardiaque : fibrillation atriale ou flutter, infarctus du myocarde, prothèse valvulaire, rhumatisme articulaire aigu)

  9. La consommation d’alcool excessive (plus de 14 verres par semaine chez les femmes et 21 chez les hommes)

  10. Le diabète


Voir ci-dessous l’infographie sur les 5 mesures préventives proposée par la SFNV
 

Une urgence vitale

Appeler le 15 immédiatement. Il y a urgence. Accélérer le délai de prise en charge du patient est le message que les professionnels de santé s’efforcent de faire passer. Inutile de vous rendre à l’hôpital le plus proche qui, peut-être, ne dispose pas d’une unité neurovasculaire (UNV) spécialisée. Appelez directement le centre 15 qui vous orientera vers la filière la plus proche et la plus équipée. Le risque de décès ou de handicap est nettement minimisé lorsque la personne est prise en charge au sein d’une UNV.

Quelles suites pour un AVC ?

Il n’y a pas deux AVC identiques et la sévérité du déficit initial n’est pas proportionnelle à la gravité d’éventuelles séquelles. La prise en charge est multifactorielle. Dans certains cas, des traitements anticoagulants peuvent être mis en place par votre médecin. La rééducation (kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie) a une efficacité démontrée sur les troubles moteurs et cognitifs, même en cas d’infarctus cérébral sévère. Il est cependant difficile de prévoir quel sera le niveau de récupération.   SFNV_infographie-AVC