« J’ai des douleurs lors des rapports. Quels produits seraient utiles ? », Marie-Claire, 48 ans
Les dyspareunies – c’est le terme médical désignant les douleurs lors des rapports sexuels – peuvent s’expliquer par la sécheresse vaginale. Celle-ci est fréquente après la ménopause, en raison de la chute des sécrétions hormonales. Le vagin perd alors de sa souplesse et de son humidité. On peut retrouver confort et plaisir en adoptant des soins d’hygiène ciblés et en recourant à des gels lubrifiants. Un traitement hormonal local peut s’y associer, mais il doit être envisagé avec votre médecin.
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Une hygiène intime adaptée
La toilette intime doit être faite avec des produits « spécial sécheresse » surgras, au pH physiologique (autour de 4,5 ou 5) pour respecter l’équilibre de la flore. On peut appliquer ensuite une crème à base d’extrait de calendula pour redonner souplesse et élasticité à la muqueuse vaginale, ou un produit à base d’actifs calmants comme la bardane ou la sauge pour calmer les démangeaisons (Hydralin, Saforelle, Saugella…).À lire aussi :
Des gels lubrifiants
Contenant des actifs naturels apaisants et hydratants (acide hyaluronique, aloe vera, calendula, Centella asiatica…), les gels lubrifiants intimes rendent les rapports sexuels moins douloureux. Ils s’appliquent régulièrement (trois fois par semaine) ou au moment des rapports sexuels (Monasens, Sensilube, Try…) Certains sont dotés d’une canule monodose (Mucogyne, Monolub, Palomacare, Replens). Ils sont compatibles avec les préservatifs.Zoom : Trois types de gels intimes
1/ Le plus courant et plus pratique : celui à base d’eau.
Faciles à nettoyer, ces gels ne tachent pas, ne collent pas et peuvent être utilisés sans danger avec des sextoys ou avec les préservatifs. Il en existe une large gamme. Inconvénient tout de même : les lubrifiants à base d’eau ne peuvent pas s’utiliser dans l’eau, car ils s’y dissolvent. Par ailleurs, il ne faut pas hésiter à réitérer l’application car ils sèchent vite. En plus de l’eau, certains contiennent du glycérol ainsi que du propylène glycol synthétique ou végétal, qui maintient l’hydratation et la texture glissante.
2/ Les lubrifiants à base de silicone.
Pour un lubrifiant qui résiste à l’eau – et qui possède un pouvoir lubrifiant environ 5 fois plus élevé ! –, mieux vaut opter pour un lubrifiant à base de silicone. Mais chaque lubrifiant possède son ou ses inconvénients : celui-ci ne peut pas être utilisé avec les sextoys en silicone. Il n’est pas non plus recommandé pour le sexe oral à cause de son goût peu agréable. Enfin, cette formule de lubrifiant tache, et un savon astringent sera nécessaire pour en ôter les traces.
3/ Les lubrifiants à base d’huile
Ils sont plutôt conseillés pour les rapports anaux, mais peu adaptés aux rapports vaginaux car ils peuvent créer des risques d’infection. Attention, ils ne sont pas compatibles avec les préservatifs qu’ils fragilisent, et qui peuvent alors se déchirer.
Faciles à nettoyer, ces gels ne tachent pas, ne collent pas et peuvent être utilisés sans danger avec des sextoys ou avec les préservatifs. Il en existe une large gamme. Inconvénient tout de même : les lubrifiants à base d’eau ne peuvent pas s’utiliser dans l’eau, car ils s’y dissolvent. Par ailleurs, il ne faut pas hésiter à réitérer l’application car ils sèchent vite. En plus de l’eau, certains contiennent du glycérol ainsi que du propylène glycol synthétique ou végétal, qui maintient l’hydratation et la texture glissante.
2/ Les lubrifiants à base de silicone.
Pour un lubrifiant qui résiste à l’eau – et qui possède un pouvoir lubrifiant environ 5 fois plus élevé ! –, mieux vaut opter pour un lubrifiant à base de silicone. Mais chaque lubrifiant possède son ou ses inconvénients : celui-ci ne peut pas être utilisé avec les sextoys en silicone. Il n’est pas non plus recommandé pour le sexe oral à cause de son goût peu agréable. Enfin, cette formule de lubrifiant tache, et un savon astringent sera nécessaire pour en ôter les traces.
3/ Les lubrifiants à base d’huile
Ils sont plutôt conseillés pour les rapports anaux, mais peu adaptés aux rapports vaginaux car ils peuvent créer des risques d’infection. Attention, ils ne sont pas compatibles avec les préservatifs qu’ils fragilisent, et qui peuvent alors se déchirer.
Des hormones localement
Un traitement hormonal local à base d’œstrogènes peut être prescrit. Sans présenter tous les effets indésirables d’un « traitement hormonal de la ménopause » (THM), il a cependant des contre-indications, d’où l’importance du dialogue avec votre médecin. Sous forme de crème ou d’ovule (à introduire dans le vagin deux fois par semaine) ou d’anneau (restant en place pendant trois mois), ce traitement permet de conserver une muqueuse bien hydratée et moins fragile.À lire aussi :