Nos cascadeurs en culottes courtes ne sont pas à l’abri d’une chute ou d’un coup. Que faire pour que leur peau n’en voie pas de toutes les couleurs ?
1. Du froid aussitôt
Votre enfant se cogne et pleure à chaudes larmes. Le consoler commence par calmer la douleur et c’est avec de la glace que vous y parviendrez. Le froid est connu en effet pour ses vertus anesthésiantes. Autre avantage, il contracte les petits vaisseaux sanguins lésés, ce qui freine le saignement sous-cutané responsable de la formation du bleu ou de la bosse. L’utilisation de sprays réfrigérants étant déconseillée avant l’âge de 15 ans, on recourt au système D – quelques glaçons placés dans un gant de toilette ou un sachet de légumes surgelés enveloppé d’un torchon. Ce contact (indirect !) avec le froid est à maintenir pendant 10 minutes.À lire aussi :
2. Arnica tout-terrain
En complément de la glace et sous réserve que la peau ne soit pas ouverte, l’arnica se révèle un allié utile, capable de minimiser l’étendue du bleu ou de la bosse grâce à ses vertus anti-inflammatoires et antalgiques. En roll-on, pommade ou gel, cette panacée anti-bobos doit être appliquée à l’endroit du choc et massée légèrement jusqu’à pénétration. À renouveler une heure plus tard puis trois à quatre fois par jour en cas de besoin. Pour les adeptes de l’homéopathie, l’arnica existe aussi en granules. La première dose est à donner le plus tôt possible après le choc puis, à raison de 5 granules, trois ou quatre fois par jour jusqu’à ce que le bleu s’estompe.À lire aussi :
3. Pause obligatoire
Une fois les larmes séchées et la douleur envolée, il n’est pas question de laisser repartir tout de suite votre petit kamikaze à l’assaut d’autres exploits. Il doit en effet se reposer une petite heure, en surélevant dans la mesure du possible le membre touché s’il s’agit d’un bras ou d’une jambe. Cette position, calée avec des coussins, permet de réduire l’afflux sanguin dans les vaisseaux touchés et donc de minimiser l’étendue de l’hématome.À lire aussi :