Dans une récente étude, des chercheurs américains ajoutent une corde thérapeutique aux prouesses des vibromasseurs. En bonus, la prescription médicale de ces accessoires érotiques est même envisagée.
Un chiffre éloquent a été révélé en novembre dernier à l’occasion de la Journée Mondiale du sextoy : 63% des femmes préfèrent leur vibro à leur partenaire pour avoir un orgasme. Il faut dire qu’avec son ergonomie phallique équipée pour vibrer, ce joujou sexuel a de quoi performer sur le terrain des plaisirs. Mais pas seulement. Des chercheurs de l’American Urological Association se sont intéressés aux effets parallèles des stimulations vibratoires. Plus précisément, aux bénéfices de leur utilisation régulière sur la santé pelvienne et urologique. Publié cette semaine dans The Journal of Urology, le résultat de leur étude démontre qu’au-delà des bénéfices reconnus (anxiolytique, antalgique, renforcement du système immunitaire et cardiovasculaire…) de l’orgasme assuré par les vibrations, ces dernières jouissent aussi d’un potentiel préventif et curatif sur l’incontinence et la vulvodynie (douleurs chroniques vulvaires).