Piqûre de rappel sur le passe sanitaire

Piqûre de rappel sur le passe sanitaire
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Depuis le 15 janvier, le Sésame en version numérique ou papier répond de nouvelles conditions. Sans elles, cette précieuse clé d’entrée est désactivée. Explications.
  Endiguer la déferlante coronavirus en minimisant les risques de contaminations et en incitant à la vaccination. Tel est le cheval de bataille du gouvernement pour affronter cette crise sanitaire aux allures de course d’obstacles. Dans la lancée des mesures mises en place pour atteindre l’objectif, un passe sanitaire a vu le jour l’été dernier. Numérisé ou imprimé, il consiste à pouvoir fréquenter des lieux publics sous réserve de fournir la preuve d’un passe à jour. Jusqu’à présent, il était possible de montrer patte blanche de trois façons. Soit avec un test virologique négatif de moins de 48 heures ou un test antigénique positif attestant de son rétablissement post-infection, soit via le QR code délivré après la seconde dose. Mais depuis le 15 janvier, les règles sont montées d’un cran.  

Trois doses sinon rien

Désormais pour les 18 ans et plus, la condition sine qua non d’un certificat de vaccination actif dans le passe sanitaire est : avoir reçu une dose de rappel, et ce, au plus tard sept mois après avoir eu le Covid ou après avoir reçu la seconde injection. Une consigne simple en apparence ? Pas vraiment. Il faut savoir que cette échéance vaccinale peut varier en fonction du type de vaccin reçu. Elle peut également changer si l’on a déjà contracté le virus avant ou après une première dose, ou après la seconde dose. Pour savoir au cas par cas ce qu’il faut faire pour prétendre à un passe sanitaire valide, mieux vaut se rendre sur www.gouvernement.fr/info-coronavirus/vaccins. Là, un questionnaire personnalisé permet de savoir à quel type de vaccin ou dose de rappel on est éligible, combien de doses doit-on recevoir ou encore où prendre rendez-vous.